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Histoire de la municipalité

Noyau villageois vers 1953
Photo prise avant l’incendie de la vieille église le 1er janvier 1958

Source Société d’histoire de Saint Roch de-l’Achigan

Noyau villageois vers 1962
Photo prise après l’inauguration de la nouvelle église

Noyau villageois en 1980

Collection Service des incendies de Saint Roch-de-l’Achigan

Noyau villageois en 2011

La Municipalité de Saint-Roch-de-l’Achigan appartient à la région administrative de Lanaudière et est située à une quarantaine de kilomètres au nord-est de Montréal. Son territoire, qui faisait autrefois partie de la seigneurie de L’Assomption et par la suite de la paroisse du même nom, est traversé d’ouest en est par la rivière de l’Achigan. Vers 1750, des colons venus surtout de L’Assomption et de Mascouche commencent à s’installer un peu partout sur son territoire.

Entre 1760 et 1770, de nombreuses concessions sont accordées de chaque côté de la rivière de l’Achigan et dans les secteurs du chemin du Ruisseau-Saint-Jean et du rang du Ruisseau-des-Anges par le seigneur Pierre-Roch de Saint-Ours de l’Échaillon. L’arrivée des colons en grand nombre amène le seigneur à vouloir tirer profit du dénivelé de la rivière et à faire construire en 1771 son moulin seigneurial à l’endroit connu aujourd’hui sous le nom de rue Masson.

L’augmentation suffisamment rapide du nombre de colons sur le territoire se traduit inévitablement par le projet d’y fonder une paroisse. Au début des années 1770, Pierre-Roch de Saint-Ours entreprend des démarches en ce sens auprès de l’évêque de Québec. Son fils Paul-Roch les poursuit. Le projet se réalise par l’ouverture des registres de la paroisse en 1787 et la venue d’un curé l’année suivante. Des difficultés reliées au choix de l’emplacement de l’église font qu’il faut attendre en 1803 pour qu’on en entreprenne la construction. Cette église de pierres fut pendant longtemps considérée comme étant l’une des plus belles de la province. Pierre Conefroy, le curé de Boucherville, en a dessiné les plans. La paroisse est érigée canoniquement en 1832. Elle doit son nom à Paul-Roch de Saint-Ours qui était le seigneur des lieux au moment de sa fondation. L’église qui faisait la fierté des paroissiens est malheureusement incendiée le 1er janvier 1958.

La première école ouvre ses portes en 1829. On construit par la suite plusieurs écoles de rangs en plus du collège du village et du couvent. En 1856, la communauté des Clercs de Saint-Viateur accepte de diriger le collège jusqu’en 1894. Dès l’année suivante, celle des Sœurs des Saints Noms de Jésus et de Marie prend charge à son tour du couvent jusqu’en 1969. Aujourd’hui, on retrouve dans la municipalité une école primaire et une école secondaire.

La Municipalité est en premier lieu reconnue civilement en 1842. Elle est abolie en 1847 et fait ensuite partie de la municipalité de comté de Lachenaie. Elle est de nouveau reconnue comme municipalité de paroisse en 1855 sous le nom de Saint-Roch. En raison de la confusion créée par l’existence de plusieurs autres municipalités portant ce nom, elle revient à son appellation d’origine en 1957. Comme son territoire est très majoritairement situé en zone verte, la municipalité a une importante vocation agricole caractérisée surtout par la culture des légumes. Sa proximité de Montréal et son accès à l’autoroute 25 incitent de plus en plus de citadins à venir y demeurer en permanence. Un parc industriel accueille de nombreuses entreprises depuis plus de trente ans et plusieurs développements résidentiels ont été entrepris au cours des dernières années.

Saint-Roch-de-l’Achigan offre à sa population tous les services auxquels elle est en droit de s’attendre d’une municipalité dynamique et orientée vers le progrès et le développement : administration générale, sécurité publique, transport routier, santé et bien-être, hygiène du milieu, aménagement du territoire, loisirs et culture. De plus, de nombreuses associations bénévoles viennent répondre à ses besoins aux plans social, culturel et sportif permettant de se recréer et de s’épanouir.