Vous pouvez atténuer les dommages causés à votre pelouse en optant pour des gazons résistants à la sécheresse, qui nécessite moins d’eau tels que le pâturin des prés (Kentucky bluegrass), le cynodon ou le ray-grass.
Choisir un mélange de gazon rustique est recommandé afin de permettre à votre pelouse de supporter l’hiver et les grandes chaleurs de l’été.
Contrairement aux croyances populaires, le jaunissement du gazon ne signifie pas qu’il meurt. C’est simplement un signe que les végétaux entrent en période de dormance, un mécanisme de protection qui permet à la plante de survivre pendant la période où les conditions ne sont pas propices à sa croissance. La pelouse peut survivre jusqu’à 6 semaines en dormance et reprendra sa croissance naturellement lorsque les conditions climatiques redeviendront adéquates.
La bonne nouvelle c’est qu’en été il n’est pas nécessaire de tondre la pelouse aussi fréquemment qu’au printemps. Selon le type de gazon, vous pouvez tondre une fois par semaine ou aux deux semaines. De plus, tondre en milieu d’après-midi est suggéré puisque l’herbe est sèche.
Pour un résultat optimal, augmentez la hauteur des lames de la tondeuse au réglage le plus élevé. Plus les brins de la pelouse sont longs, plus les racines sont profondes et fortes, plus le sol restera frais et le gazon plus résistant à la sécheresse.
On a parfois tendance à négliger les entretiens au printemps et donc, on essaye de se rattraper l’été. Cependant, ce n’est pas la meilleure idée. Voici quelques erreurs à éviter :
L’été est une période particulièrement délicate pour votre pelouse, mais en lui donnant les soins adéquats, vous pourrez vous assurer que celle-ci reste en santé et qu’elle conserve son allure dense et vigoureuse.
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*En tout temps, vous devez respecter le règlement sur l'arrosage estivale.
Au Québec, la moyenne de consommation d’eau est de 276 litres par personne par jour.
Cette grande consommation d’eau a des conséquences au niveau environnemental et entraîne des coûts importants pour les infrastructures municipales.
L’utilisation domestique de l’eau en pourcentage
• 30 % : faire fonctionner les toilettes
• 35 % : prendre un bain ou une douche
• 25 % : faire la lessive et le nettoyage
• 10 % : boire et préparer les repas
Voici des gestes simples et réalistes pour faire une différence.
Les tuyaux situés dans les zones non chauffées ou non isolées présentent un plus grand risque de gel.
Pour vous assurer que la chaleur circule librement, laissez les portes des salles de bain ouvertes. S’il y a des tuyaux dans votre garage, gardez les portes de celui-ci fermées pour prévenir le gel.
Personne ne veut revenir de vacances et retrouver sa maison inondée ! Voici quelques précautions à prendre avant de vous absenter pour un long séjour :
1. Déplacez vos tuyaux exposés
Demandez à un professionnel de déplacer vos tuyaux exposés pour les protéger du gel, particulièrement si vous avez déjà eu des problèmes de ce type auparavant.
2. Isolez vos tuyaux
Isolez les tuyaux qui se trouvent dans les zones non chauffées de votre maison, comme le sous-sol, le garage et le grenier. L’isolation de ceux-ci réduit la perte de chaleur et évite le gel de l’eau lorsque la température chute. Elle peut également contribuer à diminuer vos frais de chauffage.
3. Coupez l’alimentation en eau à l’extérieur ;Malgré tous vos efforts, vos tuyaux peuvent geler lors d’une vague de froid intense. Si vous ouvrez les robinets et que seul un mince filet d’eau s’en écoule, ou que la pression d’eau diminue soudainement, il se peut qu’un tuyau soit gelé. Voici quoi faire :